A poem by Jack Cendres ( issue #2)

 

JOYEUSE FETE DE MERE MAMAN

 

Ce Jour-là, je marchais au long  de la seine ;

Une mélancolie  humide

Coutumière en  ces temps-ci

M’a enveloppe comme un brouillard dense

et les eaux me sont soudainement  devenues étrangères

alors que  les mots d’une chanson Américaine  me martelaient :

‘’Pleure-moi une rivière,’’

Yeux et visage mouillés,

j’ai mis les mains dans la poche ;

J’ai caressé la boite de xanax en chantant

“Cry me a river…  I cried a river over you,”

il ne m’en reste que deux;

Soudain la nouvelle rivière de la belle Floride

se révèle ensorcelante

après une pluie torrentiel un matin augustin torride ;

je me suis pleuré une rivière alors.

Le psychiatre, en qui je me  suis confié

et pour qui j’ai révèle d’autres symptômes,

Le vertige  et cette mélancolie étrange

cette  compagnonne  douce des fois et des milliers d’autres étouffantes,

m’a répondu, souriant et caressant  son ventre enflé,

que  ça  a peut-être été le syndrome de  couvade,

tu étais lointaine et tu voulais être  enceinte,

J’ai pris une xanax  en soupirant

Alors que la chanson continue de résonner vivante dans la seine courante sous mes pieds

‘’Pleure-moi une rivière,’’

une mère me  passe de côté,

elle  porte son bébé en kangourou ;

C’est la fête de mère aujourd’hui comme ç’ a èté alors :

Bonjour et joyeuse fête  maman

Ça faisait longtemps qu’on ne s’est pas vue ;

Tous ce qui me reste  de toi

Une autre prière froide

Qui ne réchauffe plus  mon cœur ;

j’ai jeté une rose dans la seine et une autre dans mon cœur,

‘’Pleure moi une rivière,’’ la chanson résonne.

 

Ecrite en ce jour-ci par Jack Cendres

12 :11 Am

5/11/2014

 

 

Happy Mother’s Day Mom !

 

That day, as I was walking along the seine,

a humid melancholy,

a melancholy that is very habitual to me in similar days,

enveloped me as if a dense fog,

the waters became unfamiliar

while the lyrics of an American song were

hammering my head:

“ Cry me a river,”

Both eyes and face imbued,

I inserted a hand in the pocket

To look for the xanax while singing:

“ Cry me a river… I cried a river over you,”

only two  tablets remained.

Suddenly, New river of a beautiful Florida

revealed itself bewitching after

a torrential rain  in a torrid  August morning,

I cried myself a river then.

The Shrink in whom I confided

and to whom I revealed other symptoms:

vertigo and this weird melancholy,

a melancholy that is sweet sometimes and suffocating many other times;

answered me with a smile while caressing his swollen belly;

It might have been Couvade Syndrome,”

You wanted to become pregnant but you were far,

A woman passes by

A baby in a kangaroo;

It’s mother’s day  today as it was back then.

Good morning and happy mother’s day Mom!

It ‘s been so long since  I’ve seen you,

all that remains with me from you

a cold prayer that does not warm the heart,

I threw a rose in the seine and another in my heart:

“ Cry me a river,” the song  goes on.

 

Translated from French by Jamila Ouriour

 

a single rose

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2 thoughts on “A poem by Jack Cendres ( issue #2)

  1. Bravo c’est tres ,magnifique. Masha’a Allah

    edited and translated by J.O
    Bravo. It is very magnificent. God bless.

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