Une lettre missive

Je pense que tu es heureuse Là où tu es
un monde où je ne suis plus
Non, je ne le pense pas;
je ne le crois pas.
Qu’auraient étaient nos vies
si tu avais été différente?
Qu’ auraient été nos vies
si j’avais été different
Tu a été mon ombre
mon image brisée
la retouche douce
qui neutralisait mon acidité
et m’aidait à faire face à ma toxicité
Chaque fois que je prends ton visage dans ma main
je vois une ride se dessiner discretment
une ride passivement aggressivement et accusante;
tu aimais les enfants,
tu aimais la vie,
je t’avais purgée du deux;
Un fantôme qui sonne dans son vide;
un vide immense qui ne resonne que dedans
tant épaises etait ta couche dissimulante
Et me voici;
dans cette attente interminable me demandant ce que t’aurais pu être
qu’aurait pu etre cette femme qui m’est inconnue?
Je me demande ce que tu pourais entrain de faire;
Peut-être qu’on se partage en ce moment-ci
le méme nuage,
On ne sait jamais!
Tu receverais peut-être un petit peux de moi;
le moi séquéstré que tu conaissais pas
Je serais une pluit
un pluit qui t’imprégnerait
te renderais translucide:
un cristal fragile;
une goutte saturée; une missive ébranlée
La solitude m’est tacitement aspirée
en cette soumission nebuleuse
une soumission qui dance le tango avec l’opacité
de mon ombre terrestre sur des tempos différents
dans ces châteaux en nuages entrelacés
personae diffuse sinueuse
résonante dans des beffrois assourdissantes
mots qui remuent tessons et poussiers
m’enflament et me noient dans
dans des tènèbres glacèes
Suis-je en enfer? Je crie
Est-ce une astuce divine:
me culpabiliser à avouer;
à divulguer mes péchés;
tous mes actes, le mal et le bien
du plus léger aux montagnes pesantes
Ah ce qu’est ironique!
Ce traitement de silence me rappelle de toi;
un silence presque meurtrier,
Suis-je dans un camp de concentration
et celui qu’on appelle Dieu n’est q’un bourreau
où peut-être cette desquamation est un acte de pénitence
une route à une illumination bouddhiste personnalisée;
un nuage omniprésent;
Un Moi super : Un Dieu moi-même.

An emote missive

I believe you are happy where you are;
A world where I am no more
I don’t know
I don’t think so,
what would have been our lives
had you been different?
what would have been our lives
had I been different?
You were my shadow;
my shattered image;
the soft touch
that neutralized my acidification
and helped me withstand my toxicity.
Each time I hold your face in my hand,
I see a wrinkle discretely drawing its way;
a wrinkle that is passively aggressively accusative;
You loved children
You loved life; I purged of both
insidiously;
a phantom that tolls in its void;
a massive void, an erosive void
that resonates only within
so much you layered yourself;
Here I am in this interminable wait
wondering what you could have been
what woman I had missed;
what are you doing now;
maybe at this very moment
we are sharing the same cloud,
who knows?
You might get a bit of me
a bit of the sequestered self you did not know,
I will be rain
a rain that imbues you thoroughly
renders you translucent
a fragile crystal
a saturated drop; an emote missive
Solitude has tacitly sucked me in
this nebulous submission;
a submission that tango with the opacity
of my terrestrial shadow on various tempos
in these castle of interwoven
diffuse sinuous borderless personae
tolls in
deafening belfries
words that stir shards and specks
Inflame me and drown me in icy darkness

Am I in hell? I yell
Is it God’s scheme to guilt me into confessions
so I would divulge my sins;
all my deeds, the bad and the good
from mote to mountain load
It is ironic how this treatment of silence reminds me of you;
an almost murderous silence,
Am I in a concentration camp
and he whom God we call is but an executioner
or maybe this desquamation is a penitence act
a personalized Buddhist road to enlightenment;
an omnipresent cloud;
a super self: A God myself.

Poems by Jack Cendres is a poetic tale of man meditating on his life from the afterlife.