Un bizarre adieu
Voilà ce que jack a dit :
« Tu ne chantes pas bien,
Tu es moche.
Tu es laide.
Ton sourire me fait chier ! »
Voilà ce que jack a dit dans son délire
Apres quarante ans de mariage
alors qu’il allait mourir :
« Tu es laide.
Ta peau est sèche et froide , teinte de couleurs
D’un automne mort qui n’annoncerait pas de printemps. »
Voilà ce que Jack a dit après quarante ans de mariage !
« Tu n’es pas un tableau toi-même, a cinquante-cinq, cinquante-neuf ou soixante,
parce que la d’où tu venais ;
Les frontières de la première guerre mondiale
On ne tenait pas de records
Des juifs qui se déguisaient en chrétiens des des milliers d’années après Jésus
Lui-même a peut-être fait la paix avec Judas des jours apres,
L’église avait peut-être peur, »
J’ai voulu dire
J’ai aussi voulu dire
« Un demi-siècle de cigarettes
a terni ta carcasse ;
Je ne te touche plus ;
Je ne touche plus ton visage ;
Chaque fois je le fais,
J’en emporte une poigne de cendres. »
L’homme délirant m’ a dit :
« Tu ne chantes pas bien.
Tu es moche.
Tu es laide.
Tu me fais chier ! »
Alors qu’à peine le reconnais-je
Ses lèvres sèches et bleues,
Ses yeux sans couleurs,
Un Skeleton robot :
Des tubes qui branchaient de chaque cote,
Des lignes qui bourgeonnaient,
Du dos des mains, armes et pieds,
J’avais peur de le toucher
J’avais peur qu’il se briserait
Dans mes mains une pièce de glace qui me couperait,
Sa voie bleuâtre et persistante me perçait ;
« Tu ne chantes pas bien.
Tu es moche,
Laide et froide. »
J’ai jeté un regard pénétratif
A l’homme endigué dans cette barricade de lignes entrelacées
Entourés de pôles ; de sacs qui drainaient purulence de toutes les couleurs
Je me suis sentie redevenir petite fille qui prenait refuge dans le grand arbre
Enviante du Caméléon qui prend la couleur de sa main et l’arbre
“ Tu ne chantes pas bien ! » Répétait Jack.
« Tu es moche ! » Répétait Jack.
« Tu es Laide. » Répétait Jack.
« Tu me fais chier ! » Répétait Jack dans son lit de mort
et a soudainement tendu une main sèche
une main froide ; une main moche
une main qui puait la mort
Il voulait partir seule
Pour recourir les jupons seul
Mais il ne voulait surtout pas me faire et se faire la peine.
A French poem by Jack Cendres
A weird way to bid farewell
Jack said: ” You don’t sing well,
you are ugly,
you are are cold,
your smile makes me queazy”
This is what hallucinating Jack said
after forty year of marriage
” you are ugly,” Jack said in his death-bed.
” your skin is cold, desiccated and discolored;
painted in colors of a dead autumn that announces no springs”
This is what hallucinating Jack said
after forty years of marriage
while in his death-bed.
” you are not a heaven breeze yourself,” I wanted to respond.
” in your fifties or is it sixties?
cause where you come from:
the borders of the first world war
the church did not take record of jews who disguised themselves in Christians
five thousand years later when Jesus himself was believed to have made piece with Judas a few days later.
It is possible the Church was afraid”
I wanted to also add
” a half century of smoking tarnished your carcass,
I no longer touch you,
I no longer touch your face,
each time I do,
a fistful of ashes garnishes my hand.”
the hallucinating man told me in his death-bed :
” you are ugly,
you are cold ,
you are crap!”
While I barely recognized him
dry blue cracked lips,
colorless eyes
a robot-like skleton
tubes branching out of his body,
lines burgeoning of the dorsum of his hands, arms and legs.
I was scared to touch him lest he breaks in my hand
shards of cutting ice.
His bluish voice persistently pierced me:
” you don’t sing well,
you are ugly,
you are cold.”
I threw a penetrating look at the man diked in a barricade of intertwined lines
surrounded by poles and bags that drain purulence in multicolor,
i felt i became the little girl I once was,
i retreated in the big tree,
envied the chameleon perched on my hand
who took the color of my hand and the tree’s.
” you don’t sing well,” repeated Jack.
” You are ugly, ” repeated Jack.
” You are Crap,” repeated Jack.
and extended a dry hand
An ugly and cold
that reeked of death,
he wanted to leave alone the womanizer he was,
so he could chase’em girls in many skirts
Above all, he didn’t want us both feel the pain.
congratulation =) it’s a beautiful poem
Je suis tres content de voir que t’a aime le poeme. Alors Quoi de neuf?
I am very happhy that you liked my poem. So, what’s up?